Touche pas à mon parc !
Nous, habitants de Genappe, nous nous opposons à la réalisation de ce projet à cet endroit et nous formons le voeux que le Collège communal fasse une autre proposition de localisation au promoteur, sachant qu’aucune autre possibilité n’a été envisagée dans l’étude d’incidence.
Voir les arguments dans le lien de la pétition ci-dessous.
Merci de compléter le formulaire de la pétition ci-dessous avant le 17 mai 2019 !
- – soit par courrier ordinaire daté et signé (Espace 2000, n°3 à 1470 Genappe)
- – soit par courriel identifié et daté (info@genappe.be)
- – soit par télécopie datée et signée (067/79.42.47)
- – soit remises à l’agent traitant dont le bureau se trouve au service Urbanisme (Espace 2000, n°3 à 1470 Genappe)
L’enveloppe, la télécopie ou le courrier électronique porteront la mention : URB/877.42.19.02 – TENNIS CLUB DE LA DYLE ASBL représentée par Monsieur Patrick BIKA.
Les réclamations et observations orales peuvent être formulées pendant la même période sur rendez-vous auprès de l’agent traitant ou lors de la séance de clôture de l’enquête.
La séance de clôture de l’enquête publique aura lieu à l’adresse suivante : Espace 2000, n°3 à 1470 Genappe au service urbanisme le 17 mai 2019 à 10h00.
La personne chargée de donner des explications sur le projet est l’agent traitant : Isabelle DELHAYE – 067/79.42.25 – isabelle.delhaye@genappe.be dont le bureau se trouve au service Urbanisme (Espace 2000, n°3 à 1470 Genappe). - Vous trouverez un modèle de lettre en annexe.
Modèle de lettre
Collège Communal
Adresse 3 – Espace 2000
1470 GENAPPE
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Echevins,
Une enquête publique est en cours concernant un CU2 (une demande préalable d’informations avant l’introduction officielle du permis d’urbanisme) au sujet de l’implantation d’une nouvelle infrastructure tennistique sur l’ancien terrain de football de Ways. Les documents présents sur le site de la Ville en précisent les caractéristiques suivantes (vos réf : URB/877.42.19.02) :
– la construction de 4 terrains de tennis extérieurs et 3 terrains de tennis intérieurs couverts par une structure légère (une bulle);
– la construction d‘un club house (à 2 niveaux) comprenant vestiaires, bureaux, cafétéria, salle de fitness et une terrasse extérieure ;
– la construction de 40 places de parking avec extension probable à 80 places.
Loin de moi l’idée d’être opposé à la création d’un club de tennis à Genappe si une étude objective et sérieuse démontrait son utilité.
Mais pas à cet endroit et je m’y oppose donc fermement.
Ce projet dénaturera profondément le parc de la Dyle, véritable poumon vert au cœur de la cité que la population souhaite préserver. Depuis près de vingt ans, de nombreux habitants ont été régulièrement sollicités pour définir leurs attentes et participer à l’élaboration d’actions pour l’aménager. Ainsi :
– dans les années 2000, les ateliers du CAL (Contrat d’Avenir Local constitué de citoyens motivés) ont élaboré une fiche traçant les grands axes d’affectation de ce parc,
– en 2012, le Collège a sollicité (et payé) le bureau d’études Cooparch-RU, pour réaliser le P.C.A n° 6 de la Ville (Plan Communal d’Aménagement) appelé « Parc de la Dyle » afin de définir et budgéter les aménagements à réaliser. Le Collège n’a pas souhaité l’adopter malgré une participation citoyenne importante.
– la fiche n° 20 du PCDR (Plan Communal de Développement Rural), adopté à l’unanimité par le conseil communal et le G.W, en 2017, élaborée par les membres de la C.L.D.R (Commission Locale de Développement Rural) fixe les objectifs du Parc de la Dyle et demande sa réalisation dans un délai de trois ans.
Cette fiche projet du PCDR, longuement discutée, amendée et adoptée à l’unanimité prévoit le maintien des activités de la pétanque, de la pêche, ainsi que l’installation de jeux pour enfants, d’une aire de repos, d’un mini golf, de paniers de basket, d’un circuit de promenades, bref un aménagement au profit d’un large public, fruit d’une participation et d’une concertation fructueuse entre citoyens.
Ce parc est idéalement situé à deux pas du centre ville et sera dans le futur accessible par des voies à mobilité douce (un sentier et une passerelle via la rue Mintens, un chemin via les anciennes Galeries du Meuble, des accès par le Ravel).
Un espace vert idéal pour le plus grand bien d’habitants d’une ville bientôt asphyxiée par plusieurs projets urbanistiques denses (projet de revitalisation de l’ilot Mintens, la réaffectation des anciennes marbreries Fortemp, le projet IDyle, la deuxième phase de l’aménagement du site de la sucrerie…).
Le projet tennistique, lui, sera situé dans une zone très humide, guère propice à ce type d’infrastructure. Les risques de nuisances sonores (surtout pour les courts ouverts) et les problèmes de mobilité ne sont guères pris en compte. En outre, de nombreuses questions restent en suspens dont les résultats d’une étude de marché et la rentabilité du projet sur le long terme. Quant à l’asbl initiatrice de ce projet, elle semble ne pas disposer de moyens financiers suffisants pour répondre à ses ambitions et attend un soutien et la bonne volonté des pouvoirs publics (Ville – CPAS – Infrasport) pour mettre son projet en œuvre.
En outre, il est fondamental de protéger la biodiversité existante, de la mettre en valeur et de faciliter l’accès de cet espace de délassement et de détente pour tous. Quant à la rue de Ways, elle ne se prête guère à un l’afflux supplémentaire de véhicules qu’engendrera cette nouvelle activité. Elle est déjà suffisamment encombrée et difficile d’accès actuellement !
En conclusion, j’estime qu’il est nécessaire de maintenir le parc de la Dyle dans le respect des activités existantes (pétanque, pêche, flânerie) et d’y réaliser au plus vite les aménagements prévus dans le cadre du PCDR qui, eux, ont reçu le soutien d’une forte majorité de la population.
La participation citoyenne tant prônée par le Collège doit être prise au sérieux car il commettrait la pire des erreurs en ne prenant pas en compte les avis exprimés et soutenus de longue date par les citoyens.
Espérant que mon courrier soit favorablement accueilli, je vous prie de croire Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins en mes salutations distinguées.
Signature