Aujourd’hui, le conseil communal est présidé par le bourgmestre qui décide notamment de qui peut intervenir ou pas. Avec régulièrement des débats inachevés, arrêtés brutalement par une décision unilatérale, de manière peu respectueuse. Les conseils sont publics mais très peu de citoyens y assistent alors que c’est un lieu très important pour la démocratie locale. Les citoyens peuvent même interpeller le conseil mais usent rarement de ce droit étant donné la procédure à utiliser et l’absence de débat sur les points de l’interpellation.

C’est pourquoi, nous voulons :

• Désigner un président (qui ne peut pas être le bourgmestre) pour gérer les conseils.
• Diffuser les conseils en direct et en différé sur internet.
• Modifier le système des interpellations citoyennes pour favoriser davantage l’usage de cette procédure et permettre un réel débat avec le Conseil.
• Une fois par an, ouvrir le conseil communal aux enfants afin qu’ils puissent interpeller directement les autorités sur toutes les matières qui les concernent.
• Délocaliser, une à deux fois par an, le Conseil communal au Monty ou dans une salle communale afin d’accueillir le public dans un lieu convivial et citoyen, stimulant les échanges et les débats.

Nous souhaitons ré-enchanter le fonctionnement des commissions, revoir leur composition et leur mission. Les commissions communales ont pour mission de préparer les discussions lors des séances du conseil communal ou d’y amener des propositions.

Nous voulons :

• Des commissions plus représentatives des différentes composantes de la commune.
• Attribuer les présidences des commissions selon la clé Dhont pour permettre à tous les partis élus de participer réellement.
• Des commissions qui s’approprient le plan stratégique transversal (PST) de la commune en participant à son élaboration et à ses évaluations.
• Des nouvelles commissions et des nouveaux conseils consultatifs tels que les Conseils consultatifs des aînés, des jeunes, une Commission de l’agriculture ET de l’alimentation.

Le budget communal est le reflet de la politique de ses mandataires. Si beaucoup d’éléments ne permettent pas beaucoup de marge : salaires de l’administration, financement de la zone de secours et de la zone de police, financement du CPAS, entretien des voiries et des bâtiments communaux,… d’autres peuvent être gérés différemment. Les investissements bien sûr (le budget extraordinaire dans son ensemble), mais aussi la manière dont les marchés publics sont fait, le nombre d’employés de la Ville, les conditions de travail de ces employés,…

On retrouve tout cela dans le plan stratégique transversal (PST) qui est un document stratégique obligatoire qui aide les communes à mieux programmer leurs politiques en développant une culture de la planification et de l’évaluation. La construction de ce plan doit donc se faire en parallèle avec l’élaboration du budget. Nous le ferons en concertation avec les services communaux et avec les commissions qui valoriseront le point de vue des autres groupes politiques et de citoyens.

Pour avoir les moyens suffisants pour les investissements, nous veillerons à bénéficier au maximum des opportunités de subsides proposés par les autres niveaux de pouvoir (Province, Région, Europe,…). En effet, beaucoup de ces propositions permettent d’investir plus rapidement qui si on devait tout réaliser avec les impôts communaux.

Nous continuerons à prévoir un budget participatif conséquent pour permettre aux citoyens et aux associations de créer des projets au bénéfice de tous. Les élus ne sont pas les seuls à avoir des idées… La concertation régulière de la population est fondamentale.

Nous nous engageons à re(créer) de la proximité entre les services publics et les citoyens et ce en facilitant l’accès à chacun des services. La prise de rendez-vous par exemple doit pouvoir se faire via tous les canaux existants.

Une cellule de marchés publics est une unité spécialisée au sein de l’administration, chargée de gérer les procédures de passation des marchés publics. Elle est responsable de la préparation, de la publication, de l’évaluation et de l’attribution des appels d’offres pour les travaux, les fournitures ou les services nécessaires à l’organisation. Cette cellule n’existe pas à Genappe.

Les avantages d’avoir une cellule de marchés publics sont multiples :

• Efficacité : elle centralise et standardise les processus, ce qui permet de gagner du temps et de réduire les coûts administratifs.
• Elle conseille les décisionnaires sur la procédure la mieux adaptée au projet.
• Conformité : elle garantit que les procédures respectent les réglementations en vigueur, évitant ainsi les litiges, sanctions, recours et retards. Elle veille à ce que les procédures de passation des marchés soient transparentes et équitables, réduisant ainsi les risques de corruption et de favoritisme.
• Compétitivité : elle encourage la concurrence entre les fournisseurs, recherche et suscite de nouvelles collaborations, ce qui conduit à de meilleures offres et à des économies pour la commune.
• Transversalité : elle coordonne et centralise les initiatives et génère ainsi un gain de temps considérable pour les porteurs de projet, pas toujours familiers des procédures, par ailleurs évolutives et complexes.

En outre elle pourrait également être pluridisciplinaire, et effectuer d’autres missions comme :

• Assurer une veille active des appels à projets intéressants pour la commune, voire aider à la constitution de dossiers au service des différents échevinats voire d’associations et collectifs locaux.
• Assurer une veille de certaines initiatives positives, en Belgique et ailleurs, duplicables à Genappe.

En pratique, eu égard aux économies réalisées, il y a fort à parier que la cellule marchés publics serait auto-suffisante financièrement.