Chronique du conseil communal du 30 janvier 2024
Chroniqueur : Bernard Löwenthal
Valentine Courtain et Kevin Paulus (MR-Les Engagés tous les deux) sont bien entendu absents.
Beaucoup de public présent au début du conseil, venu assister à l’interpellation citoyenne. Beaucoup ne sont pas restés après cette interpellation.
Le conseil débute par une minute de silence en mémoire de Jean-Louis Hambye, ancien échevin décédé en novembre.
C’était un petit conseil communal, avec très peu de points à l’ordre du jour. Il a été marqué par l’excellente interpellation citoyenne de Catherine Olbrechts demandant la retransmission des conseils communaux sur internet. Demande que nous avions aussi faite il y a quelques mois… Etant donné le règlement du conseil, il n’y a pas eu de débat sur le sujet.
Par contre une discussion intense a eu lieu dans le cadre du divers qu’Anne Beghin (Ecolo Genappe #CréonsDemain et membre de la commission agricole) a fait sur la crise agricole en cours. La presse (L’Avenir) en a d’ailleurs fait un article : Genappe se penche sur ce qu’elle peut faire pour les agriculteurs – L’Avenir (lavenir.net). Lisez les arguments de chacun ci-dessous en fin de la présente chronique.
Séance Publique :
- Secrétariat communal – Usage du droit d’interpellation du citoyen – Demande concernant le rétablissement de la diffusion en ligne des réunions du Conseil communal.
Interpellation par Catherine Olbrechts concernant le rétablissement dès que possible de la diffusion en ligne des réunions du Conseil communal qui avait été mise en place lors du confinement à Genappe.
« Monsieur le Bourgmestre, Madame la Directrice générale, Mesdames et messieurs les Echevins et Conseillers communaux de Genappe,
Je vous remercie d’avoir accepté ma demande d’interpellation citoyenne lors de ce conseil du 30 janvier.
- Etant donné que nous sommes dans la province la plus riche de Belgique et nous sommes entouré des communes de Court Saint Etienne, Braine l’Alleud, Waterloo et Lasne qui diffusent les réunions de leurs Conseils Communaux en direct par visio conférence ;
- Etant donné que la grande majorité des Genappiens et Genappiennes sont attachés à leur territoire et bon nombre d’entre eux s’investissent énormément pour leur ville ou village ;
- Etant donné qu’un grand nombre de citoyens ne peuvent pas se rendre aux Conseils Communaux et que probablement plus de 50 % des citoyens sont dans l’impossibilité physique d’être présents au Conseil si l’on prend en compte :
- Les familles monoparentales comportant des enfants de moins de 14 ans (STAT BEL : 10.55%).
- Les citoyens sans voiture.
- Une partie des PMR qui doivent être accompagnées pour se déplacer (± 17% de la population (PCM).
- Les indépendants qui travaillent le soir car en surcharge de travail.
- Les navetteurs qui ont déjà passé 2h à 3h de trajets par jour (et il y en a de plus en plus à Genappe).
- Les citoyens malades.
- En haute saison, les agriculteurs trop occupés.
- Etant donné que la technologie des visio-conférences est plus accessible qu’auparavant ;
- Etant donné que les visio-conférences permettent d’éviter les déplacements automobiles et donc de diminuer l’empreinte carbone de l’évènement ;
- Etant donné que le Conseil communal, organe le plus proche des citoyens, se doit d’être transparent et de rapprocher les citoyens de la politique locale. Que la diffusion des Conseils sur YouTube permette d’apprécier plus objectivement le dynamisme des équipes en place.
- Etant donné que le site et le mensuel de la ville de Genappe ne peuvent remplacer une réunion du Conseil Communal ;
- Etant donné l’accès au plus grand nombre de citoyens aux réunions du Conseil communal joue également le rôle de l’éducation permanente, car la gestion d’une commune est souvent bien plus complexe que ça en a l’air ;
- Etant donné que nombreux citoyens soutiennent mon interpellation de ce soir ;
- Et enfin, étant donné que chaque niveau du pouvoir belge se doit de mettre à l’honneur la démocratie si précieuse et fragile en ces temps troublés.
Pour toutes ces raisons, je vous formule ces deux questions : si la diffusion des Conseils était gratuite pour Genappe serait-elle acceptée ? Pouvez-vous réenvisager la possibilité de diffuser les réunions du Conseil sur le net ?
Professant pour un Cabinet échevinal de la Ville de Namur, je visionne régulièrement les réunions du Conseil Communal, et je suis très contente de pouvoir assister en direct à l’exercice de la démocratie entre les Engagés, le MR, Ecolo et l’opposition.
Je vous remercie sincèrement pour votre écoute. Je peux me mettre à disposition de la Commune pour toute collecte d’information nécessaire à la mise en route des visio-conférences ».
Applaudissements du public et de la minorité.
Gérard Couronné reproche aux conseillers de la minorité de l’avoir fait parce que selon lui, on ne peut pas montrer qu’on est d’accord. Il rappelle le règlement interdisant à la minorité de s’exprimer.
Il explique que le collège va réexaminer la proposition et il s’engage à ce que le conseil se prononce le 20 février. Une question pour nous (que nous n’avons donc pas pu dire) : pourquoi ne pas en avoir parlé en Collège avant le conseil alors qu’ils exigent de recevoir le contenu des interpellations citoyennes au moins 3 semaines à l’avance ?
Catherine Olbrechts conclut en vous remerciant le conseil. Elle explique qu’à Court-Saint-Etienne, ils nt investi dans le matériel et ne sont pas dépendants d’un technicien. Elle conseille de regarder un conseil communal de Namur qui est retransmit avec la possibilité de voir le titre du sujet à chaque point. Il y a donc de nombreux exemples dans d’autres communes montrant qu’il y a différentes manières de le faire.
Notre groupe est bien sûr favorable à cette demande et nous l’aurions dit si c’était possible.
Anne Beghin demande la parole pour dire qu’il est temps de revoir notre ROI du Conseil communal.
« Comment est-il possible qu’une interpellation citoyenne soit réglementée, je dirais même cadenassée de la sorte ? Comment est-il possible que les conseillers n’aient nullement le droit d’intervenir, de poser leurs questions ? Comment est-ce possible que par respect du citoyen.ne aucun débat réel ne puisse avoir lieu ? »
La directrice générale, Marianne Tock répond qu’il faut voir dans le code de la démocratie. Gérard Couronné ne le sait pas et demande à la directrice de se renseigner et de nous répondre.
Enfin, nous pouvons être choqué que dans le cadre d’une question déjà portée par l’opposition (Écolo, PluS et Ensemble) en conseil communal, qu’une citoyenne se réempare et argumente… la seule réponse faite par le bourgmestre soit « nous allons en discuter en collège et reviendrons ultérieurement avec notre réponse en février ». Et ce, alors-même que le collège dispose du texte de la citoyenne depuis 2 semaines. Le règlement stipule pourtant que dans la procédure d’interpellation « le collège répond aux interpellations en 10 minutes maximum ».
Pour connaître le règlement actuel sur le droit d’interpellation citoyenne il est possible de consulter le Règlement d’ordre intérieur du conseil communal au chapitre 7 : https://www.genappe.be/commune/vie-politique/conseil-communal/reglement-dordre-interieur/roiconseil27082019.pdf.
- Environnement – Règlement complémentaire de circulation routière – Carrefour Houtain-Le-Val : signalisation lumineuse tricolore.
Le SPW nous informe du règlement complémentaire de circulation portant sur les carrefours à Houtain-le-Val formés par la N93, le chemin du Tilleul, la rue des Ecoles et la rue de Loupoigne.
Le projet prévoit le remplacement de la signalisation lumineuse tricolore et l’aménagement de la signalisation verticale pour des trottoirs.
En résumé, la séquence verte en venant de Rêves permettra de laisser passer 7 voitures le matin et 4 l’après-midi (au lieu de 3 aujourd’hui). Ils installeront aussi un radar à effet doppler qui prendra mieux en compte le trafic.
Approuvé à l’unanimité.
- Environnement – Descente de la Dyle en Kayak – Convention de partenariat et règlement d’ordre intérieur – Avis.
La descente de la Dyle en kayak a été initiée par la Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve dans le cadre des Journées wallonnes de l’Eau. Les communes limitrophes se sont jointes progressivement aux différentes éditions. L’évènement a pour but de :
- sensibiliser le grand public à la restauration, à la protection des rivières et à la découverte de la vallée de la Dyle et de ses affluents ;
- proposer une activité sportive et ludique permettant d’attirer la participation d’un public non sensibilisé à la cause environnementale et à la protection des ressources en eau.
Le Collège communal a décidé de participer à l’édition 2024 et d’organiser la descente sur les deux journées du samedi 23 et dimanche 24 mars 2024 avec les communes de Genappe, Court-Saint-Etienne, Ottignies-LLN et Wavre. Un montant de 3000€ max. par partenaires communaux est à prévoir.
Ludivine Brocca (Ecolo Genappe #CréonsDemain) explique que nous approuvons. Sensibiliser à la protection de nos rivières est important. Mais une réflexion serait utile pour aller au-delà de cet événement qui n’aura par ailleurs pas lieu dans notre commune. Par exemple avec un article dans le journal de Genappe, des panneaux après l’événement,…
Benoit Huts (MR-Les Engagés) répond qu’on n’a plus le temps pour le faire dans le journal. Mais sur place, à Florival, il y aura des panneaux.
Stéphanie Bury (MR-Les Engagés) explique que le conseil communal des enfants a choisi le thème du nettoyage de la Dyle.
Approuvé à l’unanimité.
- Travaux – Marché de services – 1993 – Désignation d’un Auteur de projet pour l’étude et la rédaction du rapport sur les incidences environnementales de l’inscription au plan de secteur de Nivelles d’une zone d’habitat à caractère rural au lieu-dit « camping de Glabais » en lieu et place d’une zone de loisirs – Approbation des conditions et du mode de passation.
Approbation du cahier des charges et du montant estimé du marché “1993 – Désignation d’un Auteur de projet pour l’étude et la rédaction du rapport sur les incidences environnementales”, établis par le Service Urbanisme. Le montant estimé s’élève à 85.000,00 €, 21% TVA comprise.
Tiffany Fevery (Indépendante) demande si on peut ajouter des attentes dont celles des citoyens. Carine Messens (MR-Les Engagés) répond qu’il y aura une enquête publique de 45 jours.
Christine Gilain (Ensemble) demande si le budget est bien à charge du promoteur. Gérard Couronné répond que oui. Elle demande aussi que la CCATM soit impliquée. Carine Messens répond que la CCATM sera régulièrement mise au courant.
Approbation à l’unanimité.
- Travaux – Marché de travaux – 1995 – Travaux d’égouttage divers – Année 2024 – Approbation des conditions et du mode de passation.
Approbation du cahier des charges et du montant estimé du marché “1995 – Travaux d’égouttage divers – Année 2024”, établis par le Service Travaux. Le montant estimé s’élève à 74.670,37 €, 21% TVA comprise.
Approbation à l’unanimité.
- Travaux – Marché de travaux – 1996 – Interventions localisées en voirie – Programme 2024 – Approbation des conditions et du mode de passation.
Approbation du cahier des charges et du montant estimé du marché “1996 – Interventions localisées en voirie – Programme 2024”, établis par le Service Travaux. Le montant estimé s’élève à 161.880,59 €, 21% TVA comprise.
Approbation à l’unanimité.
- Travaux – Marché de services – 1997 – Tonte d’espaces publics sur le territoire de Genappe – Années 2024 à 2026 – Approbation des conditions et du mode de passation.
Approbation du cahier des charges et du montant estimé du marché “1997 – Tonte d’espaces publics sur le territoire de Genappe – Années 2024 à 2026”, établis par le Service Environnement. Le montant estimé s’élève à 2.218,99 € hors TVA ou 2.684,98 €, 21% TVA comprise par tonte, soit pour la durée totale du marché, à concurrence de 13 tontes par an, un montant total de 104.714,22 EUR TVAC. Le marché est réservé à des ateliers protégés et à des opérateurs économiques dont l’objet est l’intégration sociale et professionnelle de personnes handicapées ou défavorisée.
Intervention de Anne Beghin : « Je profite de ce point…à l’avant-veille du printemps…pour vous demander Quelle suite avez-vous donné à nos demandes de juin 2021 en termes de tonte ?
Ecolo Genappe #CréonsDemain a demandé en 2021 l’interdiction des robots tondeuses la nuit à Genappe c’est-à-dire de deux heures avant le coucher du soleil à deux heures après son lever et pour simplifier de 18h à 9h.Est-ce enfin inscrit dans notre code communal de la citoyenneté ?Dans ce contexte nous avons demandé aussi lors du conseil communal du 22 juin 2021 que Genappe s’investisse dans la sensibilisation de tous ses publics à propos des dangers de la tonte des pelouses en général et en particulier la nuit. En effet il est possible que bon nombre des détenteurs de tondeuses automatiques ne sont pas au courant de la souffrance provoquée à la faune sauvage. Cette sensibilisation se ferait via le journal de la ville, lors d’événements orchestrés par la ville mais aussi auprès des enfants et parents des écoles communales et du conseil communal des enfants.
Ainsi…. Combien d’articles ? Combien de conférences ? Combien de toute boîtes, combien d’interventions dans les écoles avez-vous réalisés depuis juin 2021 sur ce sujet ?
Marianne Tock explique que le règlement a pris un retard considérable. La loi a changé et tous les règlements sont à refaire.
Gérard Couronné pense avoir fait un arrêté de police interdisant les robots tondeuse la nuit. Il faudrait le promouvoir. Si ca a été fait, ils vont le promouvoir. Si ca n’a pas été pris, il le fera.
Enfin ce soir nous redemandons à la commune de stimuler la tonte partielle, qui représente un vrai plus pour la biodiversité reprend Anne Beghin. Et d’inviter chaque citoyen-propriétaire ou locataire d’un jardin à s’inscrire à une grande opération en faveur de la biodiversité : « en mai, tonte à l’arrêt ». Pourquoi ne pas lancer un défi aux citoyens de leur demander d’envoyer des photos de leur jardin (partiellement) non tondu, d’exposer ces photos à l’hôtel de ville, etc.
Gérard Couronné lui répond que oui on pourrait le faire.
Approbation à l’unanimité.
- Urbanisme – Patrimoine – Acquisition gratuite pour cause d’utilité publique – Acte de déclaration de prescription acquisitive en matière de création de voirie par usage du public – Parcelles en lieu-dit « VILLAGE » sises Place de Bousval en bordure de l’Avenue des Combattants cadastrées section E, n°279/3C-P0000 et 279/3D-P0000 – Approbation du projet d’acte.
Acquisition par les autorités communales, par usage trentenaire du public, de l’assiette de la partie de la parcelle E279/03A et de diligenter, si nécessaire, un dossier d’acquisition gratuite afin d’effectuer une mutation cadastrale. Cette partie de parcelle appartient à Monsieur Rommelaere qui a fait part de son intention de céder cette portion de terrain gratuitement à la Ville. Le Comité d’Acquisition a été mandaté pour procéder aux différentes démarches administratives pour l’acquisition à titre gratuit de la partie de parcelle concernée. On doit approuver l’acte.
Approbation à l’unanimité.
- Urbanisme – Patrimoine – ASBL Tennis Club de la Dyle – Implantation de terrains de tennis à la Plaine Communale – Parcelles cadastrées Division 8 section C n°185 D et 186 B – Projet de bail emphytéotique.
Pour rappel, l’ASBL Tennis Club de la Dyle, représentée par Monsieur Bika, a pour projet de construire un club de tennis et de padel à la Plaine communale sur les parcelles cadastrées Division 8 section C n°185 D et 186 B appartenant à la Ville de Genappe. Un premier permis d’urbanisme a été délivré le 29 juin 2022 pour la construction du club de tennis seulement; un second permis a été octroyé le 20 septembre 2023 pour 2 terrains de padel supplémentaires.
La Ville de Genappe octroie un droit d’emphytéose à l’ASBL Tennis Club de la Dyle, représentée par Monsieur Bika, sur les parcelles situées rue du 108ème de Ligne afin de permettre la construction et l’exploitation du club de tennis et de padel. Il y a lieu donc d’établir un bail emphytéotique entre les deux parties.
Le droit d’emphytéose est consenti, suivant l’estimation du Comité d’Acquisition, moyennant une redevance annuelle de 14.100,00 € payable par l’emphytéote au tréfoncier. La Ville de Genappe a demandé au Comité d’Acquisition de se charger de rédiger le projet de bail emphytéotique pour une durée de 42 ans.
L’emphytéote s’engage à entamer les travaux dans un délai d’un an à partir de la signature du bail emphytéotique et les terminer dans un délai de 8 mois.
L’emphytéose est constituée pour utilité publique dans le chef du pouvoir public, dans la mesure notamment où les infrastructures sportives seront érigées par l’emphytéote, conformément au permis portants sur la réalisation d’un club de tennis et de padel familial et seront accessible à tous et particulièrement aux habitants de la commune de Genappe; que des conditions raisonnables et des partenariats seront constitués avec les écoles de la commune pour permettre la pratique du tennis et du padel à un prix préférentiel pendant plusieurs jours par an ainsi que des activités organisées par la Ville de Genappe.
Le présent acte poursuit un but d’intérêt général permettant de déroger à l’obligation de publicité qui s’impose à la commune au sens de la circulaire relative aux opérations immobilières des pouvoirs locaux.
Il est nécessaire que le Conseil Communal motive plus avant sa décision de conclure le bail emphytéotique portant constitution d’un droit d’emphytéose à conclure entre l’ASBL Tennis Club de la Dyle et la Ville de Genappe, par lequel la Ville de Genappe concède à l’ASBL Tennis Club de la Dyle un droit d’emphytéose sur les parcelles sises rue du 108ème de Ligne pour une durée de 42 années.
Tiffany Fevery et Christine Gilain s’abstiennent. Les autres approuvent.
- Energie – Energie – Rapports annuels du conseiller énergie au 31/12/2023 – Octroi de la subvention.
Benoit Moreau (Ecolo Genappe #CréonsDemain) profite du point pour parler de l’accès aux bornes électriques à la plaine communale et à l’Espace 2000. Elles sont inaccessibles pour beaucoup de cartes et elles sont beaucoup trop chères.
Vincent Girboux (MR-Les Engagés) explique que la ville est propriétaire de 12 bornes qui n’ont rien coûté à la ville. C’est vrai qu’il y a des difficultés dont l’interopérabilité. Ils vont travailler avec un nouveau partenaire (Easy Charge) qui travaille avec une application ou une carte (uniformisation européenne).
Le coût du kwh sera basé sur la moyenne 2023 et le tarif sera proposé en conseil communal. Le prix est trop haut aujourd’hui parce que pas de tarif fixé.
- Energie – Energie – Primes communales 2024 – Approbation du nouveau règlement d’octroi de subsides.
Proposition de ne rien changer par rapport aux primes de l’exercice 2023. En 2024, nous réitérons :
- le paiement d’une prime de 250 € à l’installation de panneaux photovoltaïques quel que soit la puissance installée sur des toitures résidentielles (suite à la suppression du système de compensation à partir du 1er janvier 2024, le nombre de primes PV sera probablement en baisse);
- la reconduction de la prime de 200 € pour la réalisation d’un audit énergétique par un agent agréé par la région wallonne;
- la reconduction des primes énergies (toiture, mur, sol, châssis) en respectant les critères suivants :
- la valeur U de la paroi doit être conforme à la législation PEB en vigueur à la date du 1/1/2024;
- la prime communale est fixée à un montant forfaitaire de 150 € par demande si aucune prime n’est sollicitée auprès de la région wallonne;
- la prime communale est fixée à un montant forfaitaire de 250 € si le demandeur :
- soit s’est inscrit à la plateforme de rénovation gratuite proposée par la ville et a débouché sur des travaux sur base de bons de commande signés validé par la société Corenove;
- soit a introduit une demande de subside régional » prime habitation » (à partir du 1er juillet 2023 – audit énergétique obligatoire);
- soit a introduit une demande de prime « petits travaux et toiture » mise en place par la RW à partir du 1er septembre 2022 (audit énergétique non obligatoire mais passage obligatoire d’un estimateur du SPW pour certains travaux subsidiables);
Vincent Girboux explique qu’il y a un grand intérêt de la population. En 2023, ils ont attribué 35 primes à l’isolation et 163 primes pour panneaux photovoltaïques. Cela représente une production de presque 1Mw.
Approbation à l’unanimité.
- Secretariat communal – Divers.
Christine Gilain : Rue de Ways.
Est-ce que le lot 2 a été attribué ? Gérard Couronné répond que non, on parle du lot 1 pour le moment.
L’entrepreneur a remis un prix à 390k €.Le collège a attribué le marché le 27/12 à Mélin. La décision a été envoyée à la Région le 5 janvier. Ils n’ont toujours pas eu de nouvelles. Mais la Région doit se prononcer avant le 5 février. Si pas de réponse, le 6/2 ils donneront un ordre de service pour que ce soit réalisé le plus vite possible. (NDLR : le dossier a été analysé par les services régionaux qui l’ont approuvé, il doit maintenant être signé par le ministre).
Christine Gilain : Collecte déchets. Une présentation sera faite par INBW au conseil communal de février.
Christine Gilain : Vandalisme à Baisy-Thy. Y-a-t-il eu d’autres actes ? Est-ce vraiment l’éclairage qui est le problème ? Gérard Couronné répond que le commissaire lui a confirmé ce qu’il avait déjà dit : il n’y a aucun impact de l’extinction nocturne sur la sécurité objective. L’augmentation de faits récente dans certains quartiers a eu lieu en fin d’après-midi. Rien à voir avec l’éclairage donc.
Anne Beghin : Colère des agriculteurs, crise du secteur ET recommandations de l’enquête sur la qualité de vie des exploitants agricoles et forestiers à Genappe de juin 2023.
« Je profite de ce point pour demander qu’au conseil communal de septembre chaque président.e de commission et GT vienne présenter le bilan du travail écoulé en commission durant la législature.
Gérard Couronné répond qu’il suffit de prendre le rapport annuel de la Ville. Et ce sera repris dans l’évaluation du plan stratégique transversal qui arrive (c’est une obligation). L’acceptation de cette demande aurait permis à chacun de constater et d’évaluer rapidement le travail réalisé endéans les 6 années écoulées.
Concernant plus spécifiquement la crise actuelle, qui pourrait s’étonner de cette colère ?
Face à celle-ci, ne faut-il pas vouloir et permettre des changements dès le niveau communal aussi ?
Genappe pourrait se réapproprier son territoire et ses potentialités. Les agriculteurs leur métier, leur estime d’eux-mêmes, leur liberté, le juste prix pour leur travail.
Face aux défis actuels comme la perte de biodiversité, le changement climatique, la dépendance à une météo de plus en plus imprévisible, la nécessité de s’adapter aux canicules et inondations, la diminution du nombre d’agriculteurs, leur stress, leur épuisement, leurs charges administratives ou encore leurs faibles revenus…Oui le niveau communal et intra-communal peut agir.
Et être à la manœuvre par exemple pour :
- Permettre l’accès à la terre ;
- Apporter un soutien aux maraîchers de plus en plus en plus nombreux ;
- Soutenir la relocalisation et les circuits courts ;
- En créant et finançant une cuisine collective,
- En facilitant la mise en place d’une halle des producteurs locaux,
- Soutenir l’entraide et la solidarité ;
- En mettant en place un service agricole,
- En développant des plateformes de mutualisation de certains outils techniques et administratifs,
- Etc.
Ce soir je demande quand ET comment la ville de Genappe compte s’emparer réellement de l’agriculture, un des piliers de notre identité communale ; s’emparer des difficultés de ce secteur, des souffrances de beaucoup, de l’avenir incertain, des impératifs de transition et d’autonomie alimentaires ?
Notre commission agriculture est un organe important mais incomplet. Nous devrons y faire attention lors de la prochaine législature. Le seul critère d’adhésion étant géographique (1 agriculteur par village), le monde agricole, de la terre n’est que partiellement représenté : il n’y a aucun de nos maraichers, aucun agriculteur en transition, en bio, aucun apiculteur ; il n’y a dans les membres -autres que politiques- aucune femme présente).
Nous n’avons sans doute que partiellement atteint l’objectif opérationnel du PST de la présente législature en matière d’agriculture.
Sur les questions de transition, de sensibilisation à d’autres filières, d’autonomie alimentaire,… non.
Concernant le dialogue et le rapprochement avec les agriculteurs, il a bien eu lieu, avec notamment la rédaction d’une charte et récemment lors de l’étude menée à la demande de la commission sur la qualité de vie des agriculteurs à Genappe.
Et, les recommandations de l’enquête sont connues depuis juin dernier. Elles sont importantes car elles correspondent en partie aux revendications des agriculteurs entendues ces derniers jours. Les voici :
- Démultiplier les opportunités de lien social entre agriculteurs et population
- Démultiplier les opportunités de communication, d’information, de sensibilisation de la population aussi bien sur les offres de produits locaux que sur le secteur en lui-même
(J’insiste sur le choix opportun du mot « démultiplier » qui dit bien ce qu’il veut dire)
- Activer les différentes formes de soutien pour faire face au poids administratif et financier
- Mettre en réseau des acteurs du territoire pour mettre en œuvre des pistes de diversification, de nouvelles filières de production, et de commercialisation.
Notre commune doit donc se pencher sur ces recommandations et conclusions et aller au-delà du caractère diagnostic de cette étude. Je vous remercie. »
S’en suit des réactions assez tendues de la majorité.
Gérard Couronné dit qu’il faut prendre contact avec Céline Tellier, pour savoir ce qui a été dit aujourd’hui. On est une des seules communes à avoir fait une étude. (NDLR : c’est bien pour cette raison qu’on demande à aller jusqu’au bout de la démarche !)
Stéphanie Bury dit que la commission agriculture est une des seules à fonctionner correctement. Les femmes politiques qui y siègent sont des filles d’agriculteurs (à part A. Beghin). Il y a bien un apiculteur au sein de la commission (NDLR : Le monde apicole comme le secteur du maraichage ou du bio ou de la transition ne sont pas suffisamment représentés en tout cas). Les agriculteurs ont la corde au cou, ils ne savent plus avancer. Ils ont l’intention de mettre un gros coup à la sensibilisation (budget de 15k €). Ce n’est pas Genappe qui va les aider dans la crise actuelle. Il faut déclencher le niveau supérieur.
Aline De Groode (MR – Les Engagés) explique que la réunion de hier soir a été annulée. Elle trouve que l’intervention est un peu déplacée. Et que Madame Tellier devrait balayer devant sa porte.
Anne Beghin répond qu’elle est très réceptive à la souffrance des agriculteurs. Et que c’est pour cela qu’elle dit qu’il faut utiliser l’étude professionnelle qui a été faite. A quoi servent les études si on ne s’empare pas des recommandations et conclusions ?
Elle souligne aussi l’incompréhension à vouloir inviter uniquement la ministre Tellier (qui a l’environnement dans ses compétences) et pas le ministre Borsu (qui lui a l’agriculture dans ses compétences). Vincent Girboux explique que des fiches du GAL du pays des 4 bras sont consacrées à l’agriculture.
NDLR : Après vérification la réunion prévue le lundi 29 janvier et reportée (?) a pour objectif de préparer la présentation des résultats de l’enquête au public (du secteur agricole) le 15 février prochain. Informer est une bonne chose mais créer un comité de travail pour analyser, s’emparer des pistes et recommandations en est une toute autre.
Présenter les résultats des études à la population (des agriculteurs dans le cas qui nous occupe) cela permet de dire et de rendre visible le travail initié par le collège et financé par l’argent public. Cela relève simplement de la bonne gouvernance et c’est une bonne chose. Toutefois il ne faudrait pas en rester là. Dans un second temps il faut activer des leviers concrets, se retrousser les manches pour appliquer ce que les résultats proposent. C’est le rôle des mandataires de l’opposition d’être vigilants sur ces questions de suivi et de cohérence… n’en déplaise à la majorité.
Si celle-ci ne suit pas, leur démarche ne sert à rien.
Anne Beghin, membre de la commission agriculture, remettra cela sur la table de cette dernière.
Tiffany : fermeture du bureau de l’ONEM de Nivelles.
Elle fait une proposition de motion pour interpeller le comité de gestion de l’ONEM pour connaître ses intentions quant à une fermeture du bureau de l’ONEM à Nivelles. Et pour interpeller le ministre.
Vincent Girboux répond qu’on peut soutenir d’avantage la maison de l’emploi s’ils ferment leur point de proximité. Christine Gilain explique que ce n’est pas la même chose (le Forem est régional), pas la même mission.
Approuvé à l’unanimité.