L’agriculture conventionnelle, le maraichage bio, l’agriculture en transition, l’agroécologie, l’agriculture de proximité,… tous ces modèles ont leur place dans notre commune rurale. Nous devons tenir compte de cette réalité plurielle, et pas seulement du modèle conventionnel.
Nous créerons des ponts entre les uns et les autres pour maintenir le dialogue avec et entre tous. Nous voulons qu’ils puissent cohabiter tout en soutenant ceux et celles qui se lancent dans une agriculture durable et résiliente.
Pour que cela fonctionne, il faut aussi que les consommateurs – les mangeurs – s’approvisionnent localement, chez nos producteurs.
Pour optimiser la relocalisation alimentaire, nous allons :
- Faciliter la vie des agriculteurs et des maraîchers locaux grâce à des nouveaux outils tels que la plateforme Collectif 5C (Collectif des Coopératives Citoyennes pour le Circuit Court, plateforme permettant aux agriculteurs d’engager des intérimaires) ou les Brigade d’Action Paysanne (les brigadistes se mobilisent dans des chantiers pour aider des producteurs ou pour transformer le système alimentaire).
- Optimiser les collaborations et le travail avec le GAL (Groupement d’Action Local). Le GAL du Pays des 4 Bras est une association de partenaires publics et privés, organisée en « Groupe d’Action Locale » pour mener des projets de développement rural sur les communes de Les Bons Villers, Genappe et Villers-la-Ville.
- Prendre soin des terres agricoles communales qui sont des biens communs. Nous interdirons le changement d’affectation de terre agricole, une terre agricole restera une terre agricole ! Nous introduirons des clauses environnementales dans les baux à ferme. Nous mettrons les terres communales prioritairement à disposition de projets agroécologiques.
- Valoriser le droit à une alimentation saine et locale pour les personnes en précarité. Le CPAS pourra distribuer des tickets alimentaires pour que les personnes en difficultés se nourrissent sainement, dans nos circuits courts.
- Etudier la possibilité de donner accès au logement et/ou à l’habitat léger sur le lieu de production. Il s’agit d’autoriser la domiciliation du producteur sur sa terre.
- Mettre en place une commission de l’agriculture ET de l’alimentation, représentative des différents modèles présents sur le territoire et qui serait un réel espace de rencontre et de débat des politiques et des agriculteurs pour s’assurer que les initiatives prises pour la transition agricole correspondent aux besoins de tous.
- Ouvrir ou participer à la mise en place d’une halle ou un supermarché des producteurs.trices locaux pour leur permettre d’écouler leur production localement.
- Créer une cuisine locale collective pour les écoles, crèches, CPAS et personnes âgées ou malades, produisant des repas accessibles à tous.
- Potage gratuit pour tous les enfants de maternelle et primaire durant les mois d’hiver. C’est un droit à l’alimentation saine ET un soutien aux producteurs locaux de légumes
- Créer une application pour produits et services locaux (en collaboration avec « Made in BW » par exemple).
- Responsabiliser davantage les mangeurs et les mangeuses dans la dynamique de la relocalisation. Pour cela, nous informerons et sensibiliserons sans cesse tous les citoyens et ce compris les enfants, et donc nous créerons plus de lien entre les consommateurs et les producteurs.