Aménagement du territoire

Nous voulons développer une commune vivante, avec des coins verts préservés et davantage de biodiversité.

Nous souhaitons des rues où l’on peut marcher et se déplacer à vélo et à pied en toute sécurité, et où, tous, pourront cohabiter.

Afin de concrétiser cela, nous pointons 3 éléments prioritaires sur lesquels agir:

Une des difficultés pour utiliser les transports en commun dans notre commune est de pouvoir accéder aux arrêts principaux des TEC et de pouvoir y laisser son vélo ou sa voiture de manière simple et sécurisée. Les mobipôles sont une réponse à ce problème.

En effet, un mobipôle est un endroit où convergent différents modes de transport :

  • Les bus des TEC (réseau express idéalement).
  • Un parking avec des bornes de recharge (reliées à des panneaux photovoltaïques).
  • Des boxes vélos fermés (avec possibilité de recharge).
  • Présence de véhicules partagés (VAP).
  • Un accès cyclable et piéton sécurisé.

Nous voulons :

Créer deux mobipôles complets aux endroits où les lignes TEC express s’arrêtent : au carrefour des 4 bras et à l’entrée de Genappe près du carrefour N25-N5.

Créer des mini-mobipôles à Bousval (pour aller vers Ottignies-Louvain-la-Neuve), Houtain-le-Val et Loupoigne (pour aller vers Nivelles).

mobipole

Les jeunes de nos villages sont souvent obligés de quitter notre commune qui ne propose pas assez de logements accessibles financièrement. De même, certains, dont souvent les aînés, sont forcés de s’installer ailleurs parce que leur logement n’est plus adapté et que peu de solutions (habitat groupé,…) existent chez nous aujourd’hui.

Face à ce double constat, Ecolo Genappe propose d’agir sur différents paramètres :

  • Nous autoriserons des logements plus petits. Et pour cela, nous accepterons et encouragerons la division de logements.
  • Nous accepterons les habitats légers : constructions transportables (tiny house), yourtes,…
  • Au niveau des nouveaux projets immobiliers, nous faciliterons la présence des aînés par l’imposition de logements 1 chambre, au rez-de-chaussée, avec des adaptations ergonomiques (sanitaire adapté ou adaptable, accessibilité …) dans les permis d’urbanisme.
  • Nous exigerons le respect du quota de logements publics (appelés logements sociaux dans le passé), y compris pour les jeunes (loyer modéré). Genappe est à +/- 4% aujourd’hui sur les 10% exigés.
  • Nous rénoverons et aménagerons la Maison Beghin (bâtiment situé en plein cœur de Genappe, acquis par la Ville en 1984 et mal entretenu depuis lors) en des logements publics et avec des espaces pour des associations citoyennes.
  • Au niveau du bâti existant, nous mènerons des actions pour rendre les quartiers solidaires et intergénérationnels.  Exemple d’actions:  faciliter la création de logements solidaires comme les logements « kangourou » (logement permettant à un aîné de vivre dans le même bâtiment que des jeunes avec une entraide mutuelle), les habitats groupés et les colocations (y compris dans des bâtiments publics).

Un cadre de vie agréable a plusieurs impacts positifs sur la vie des habitants :

Bien-être et santé mentale : Un environnement agréable, avec des espaces verts et des infrastructures de qualité, contribue à réduire le stress et à améliorer la santé mentale.
Cohésion sociale : Des espaces publics bien aménagés favorisent les interactions sociales et renforcent le sentiment de communauté.
Attractivité et économie locale : Un cadre de vie plaisant attire de nouveaux résidents et visiteurs, stimulant ainsi l’économie locale et augmentant la valeur des propriétés.
Sécurité et confort : Un environnement bien entretenu et sécurisé améliore le sentiment de sécurité et de confort des habitants.

En somme, un cadre de vie agréable joue un rôle crucial dans le bien-être global des habitants et dans le dynamisme des communautés locales.

Pour y parvenir, dans tous nos villages, nous allons :

  • Encourager les rénovations par rues ou quartiers, en prévoyant un budget pour des primes à la rénovation (et à l’isolation) et un support pour demander des prêts sans intérêts à la Région.
  • Inciter à une biodiversité maximale des jardins privés (prime, concours,…) et à la végétalisation des façades.
  • Végétaliser chaque place de village, chaque cour d’école et les façades publiques pour une adaptation optimale au réchauffement climatique.
  • Réaménager chaque place pour favoriser une mobilité active et pour d’avantage de convivialité (avec plus de bancs publics,…).
  • Rendre les rues à leurs habitants, en mettant les centres de nos villages en zone 30 et en créant des voiries partagées quand c’est possible (rues où les piétons et les cyclistes sont prioritaires).
  • Sécuriser les abords des écoles en travaillant sur les aménagements de la voirie, voire même la création de rues scolaires quand c’est possible, et veiller à leur accès confortable à pied ou à vélo.
  • Créer une « ceinture verte », une sorte de RaVel reliant tous les villages de l’entité. Un maillage exclusivement réservé à la mobilité douce, en dehors des voies de grosse circulation.
  • Aménager les voiries pour permettre la circulation aisée des personnes à mobilité réduite (PMR) ou avec des poussettes. Le centre de Genappe et de nos villages sont impraticables pour les personnes à mobilité réduite à cause d’obstacles, poteaux, marches d’escaliers, bordures infranchissables en chaise, etc.

A Genappe centre spécifiquement, nous voulons :

  • Revitaliser (enfin !) l’îlot Mintens : réaménagement complet du quartier, démolition puis reconstruction complète du bâti droit de la rue de Charleroi et de l’intérieur de l’îlot, reconversion en bâtiments résidentiels avec une partie en rez commerciaux.
  • Faire du Parc de la Dyle un poumon vert pour les enfants, les aînés, l’ensemble des citoyens et le secteur associatif. Et cela, en optimisant la biodiversité du lieu.
  • Ouvrir l’espace extérieur de l’Espace 2000 en permanence pour en faire un lieu de promenade, de détente pour tous y compris le week-end. Ses points de recharge pour les véhicules électriques doivent accessibles le week-end. Nous y optimiserons également la biodiversité.
  • Construire de manière phasée de nouveaux bâtiments, durables, pour remplacer les préfabriqués, vétustes et plein d’amiante, de l’Espace 2000 tout en augmentant la mixité de fonctions (logements au-dessus de tous les espaces publics…).
  • Aménager l’ancien site de la sucrerie pour y accueillir une mixité de fonctions de manière harmonieuse : logement, école secondaire, zone d’activité économique pour PME,… en collaboration avec la SARSI (Société d’Assainissement et de Rénovation des Sites Industriels, propriétaire du site).
  • Revoir le plan communal de mobilité pour tenir compte des besoins supplémentaires générés par ces nouvelles activités.
    Améliorer et uniformiser la signalétique des lieux citoyens, culturels et touristiques partout sur la commune.